Aujourd’hui, des moyens efficaces sont disponibles pour mieux prendre en compte ces douleurs postopératoires.
Pourquoi est-il important de traiter ces douleurs ?
Pour des raisons de confort d’abord. Mais aussi afin de diminuer le risque de complications et la durée d’hospitalisation. Il existe aujourd’hui des moyens pour prévenir les douleurs postopératoires et de prévoir leur intensité selon le type d’intervention.
Il existe deux approches différentes pour la prévention de cette douleur :
- L’analgésie préventive appliquée avant la stimulation douloureuse ; cette mesure n’est pas recommandée.
- Mesures anesthésiques et chirurgicales visant à diminuer la douleur postopératoire.
Dès la fin de l'intervention et avant le réveil, un traitement est administré, qui consiste le plus souvent en l'injection de médicaments antalgiques, éventuellement morphiniques.
Pour les petites interventions entraînant des douleurs postopératoires légères, la prise de paracétamol ou d’anti-inflammatoires après le réveil est suffisante.
Si les douleurs sont plus fortes, on peut utiliser des morphiniques ou des antalgiques de palier 2. L’opéré lui-même peut contrôler l’administration du médicament, dans les limites des doses données par le médecin.
Après une intervention très importante, une anesthésie locorégionale peut être pratiquée, par injection d’un produit anesthésiant à longue durée.
Les douleurs postopératoires disparaissent petit à petit, à partir de 12h après l’intervention. Le patient doit signaler les douleurs persistantes à l’équipe médicale, afin qu’ils recherchent une complication (souvent une infection).
